Stimuler la proprioception (perception interne du corps, tonus). (OB_0403) - 1104sens_moteur

Stimuler la proprioception (perception interne du corps, tonus). (OB_0403)

Résumé

Contenu

Vidéos complémentaires

No items found.

Vidéos complémentaires

No items found.

Transcription

Stimuler la proprioception (perception interne du corps, tonus). (OB_0403)

La proprioception, en fait, c'est quoi ? C'est une sensation de sentir comment mon corps est positionné dans l'espace. Ça va aussi être associé à la capacité d'avoir un bon tonus musculaire puis de se positionner avec une position solide, élégante et bien droite. C'est aussi quelque chose qui va permettre de faire en sorte que, quand j'arrive pour passer dans un cadre de porte, je n'ai pas besoin d'essayer de voir si ça passe comme ça, est-ce que je dois me mettre de côté pour passer. Mon cerveau va être capable d'évaluer : « Ok, la porte a cette taille-là, je connais la perception de mon corps, quelle taille il a, et je vais comprendre comment j'adapte mon mouvement pour arriver, par exemple, à me faufiler dans un cadre de porte très, très étroit. »

Même principe : c'est la proprioception qui vous permet de réussir à taper un moustique qui est en train de vous piquer. Vous n'avez pas besoin de réfléchir : « Ah, il y a un moustique sur mon bras, je vais donc prendre ma main, l'aligner doucement et taper sur le moustique. » Parce que si vous procédez comme ça, soyez assuré que le moustique s'est déjà régalé et qu'il vous a déjà piqué allègrement. Il faut faire ça vite et tout se fait de façon automatisée si votre proprioception est bien développée.

Alors c'est très important de pouvoir guider l'enfant pour qu'il y ait un développement de la proprioception optimal, ça va beaucoup l'aider dans son quotidien. Pour développer la proprioception, on peut utiliser des parcours d'aventure, ce sont vraiment de bons outils. Il faut simplement accentuer les diverses situations en fonction du développement de la proprioception. C'est-à-dire à ces situations-là de faire en sorte que l'enfant, avant de se déplacer, doit tourner rapidement sur lui-même, doit pouvoir faire, par exemple, une roulade, doit prendre un objet fragile comme un œuf cru par exemple pour l'amener d'un point A à un point B. Il ne faut pas qu'il serre trop fort pour faire ce qui va être téméraire ; il vaut mieux faire ça dehors si on utilise le truc de l'œuf. Mais il faut quand même le tenir pour ne pas qu'il tombe par terre.

Alors même principe : comment équilibrer un verre d'eau pour ne pas que l'eau se renverse, c'est aussi un élément qui va aider. Et surtout, le long du parcours, trouver des endroits par exemple si on est dehors où les arbres sont très rapprochés et l'enfant doit se faufiler entre deux arbres dans toutes sortes de positions, ça va faire travailler sa proprioception de façon merveilleuse tout en s'amusant. Et si vous faites ça à l'intérieur, c'est toujours possible de s'adapter en utilisant plusieurs chaises et en créant des obstacles, des corridors, des zones où l'enfant doit se déplacer de façon originale ou même accrocher des cordes dans l'espace pour que l'enfant doive éviter les cordes pour pouvoir passer du point A au point B. Alors l'imagination est la seule limite au niveau du développement de la proprioception par le biais de parcours d'aventure.

Souvent, quand on travaille la proprioception, on travaille plein d'autres choses en même temps, que ce soit la souplesse, l'agilité, le système vestibulaire, alors c'est tout gagnant. Quand on fait passer l'enfant par des jeux dehors qu'on retrouve dans tous les parcs, où il doit, par exemple, se suspendre par les mains pour réussir à passer à travers un trapèze, qu'il doit se hisser sur une corde en utilisant ses pieds pour pouvoir monter grâce aux nœuds qu'il y a là, qu'il doit faire une roulade dans un certain endroit, ce sont tous des éléments qui vont permettre à son cerveau de développer de façon adéquate la proprioception. Et même l'enfant très jeune, en escaladant, en montant des escaliers pour pouvoir aller dans une glissade, il doit adapter la force de ses mouvements, il doit tout coordonner ses mouvements, puis il doit préparer son cerveau quand il arrive en bas de la glissade à préparer le corps pour bien atterrir.

Alors juste de jouer dans des modules de jeu, c'est une façon formidable de travailler la motricité globale en général, le système vestibulaire et la proprioception tout d'un coup. Une manière géniale de permettre à l'enfant de travailler sa proprioception, c'est en fait de prendre l'enfant, de les mettre deux par deux, puis de les faire tirer l'un et l'autre. Alors on peut utiliser des petits tapis ou encore, pour ceux qui sont dans des pays enneigés comme le Québec, ce qu'on appelle des « crazy carpets », qui sont en fait des espèces de petits tapis de plastique. Et quand on s'assoit dessus, on peut tirer l'autre enfant sur la neige par exemple, mais ça peut être fait sur le sable.

Alors que ce soit des petits carrés de plastique ou tout simplement des couvertures ou des serviettes, le fait de tirer, de devoir empoigner la serviette, de devoir tirer l'autre enfant, et pour l'enfant qui, lui, est sur la serviette et qui se fait tirer, il doit s'arranger pour ne pas tomber, alors il doit lui aussi s'agripper puis déplacer son corps pour qu'il soit en mesure de rester bien stable. Alors de part et d'autre, les deux enfants en même temps sont en train de travailler leur proprioception et, ce faisant, en plus, ils sont en train de travailler plein d'autres éléments au niveau de la motricité globale, puis ils travaillent même leur force musculaire parce que ça prend de la force de tirer quelqu'un d'autre. Alors ce sont des jeux merveilleux pour le développement global de l'enfant.

Jeux et activités par style d'apprentissage

Éléments de la leçon

No items found.

Liens et ressources complémentaires

Documents et cours complémentaires

No items found.

Jeux et activités complémentaires

No items found.

Explorez toutes les leçons du cours