Reconnaître les 10 chiffres arabes : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. (OB_0013) - 1131essentiel-maths

Reconnaître les 10 chiffres arabes : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. (OB_0013)

Résumé

Initiez les enfants à la reconnaissance des chiffres arabes pour faciliter leur apprentissage de l'arithmétique et éviter les erreurs courantes.

Contenu

Initiez les enfants à la reconnaissance des chiffres arabes pour faciliter leur apprentissage de l'arithmétique et éviter les erreurs courantes.

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Transcription

Reconnaître les 10 chiffres arabes : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. (OB_0013)

Reconnaître les chiffres arabes de 0 à 9 constitue la base, donc le premier pas, vers l'arithmétique. Ce qui est important pour l'enfant, c'est qu'une fois qu'il a compris que le nombre dicté, donc le nombre verbal, représente une quantité, il va pouvoir manipuler les nombres par la suite et comprendre aussi que, comme l'alphabet, quand on comprend les chiffres de 0 à 9, c'est bon pour tous les nombres parce qu'ils sont réutilisés pour tous les nombres inimaginables, un peu comme les lettres de l'alphabet, qui sont réutilisées dans tous les mots.

Il faut faire attention aussi parce que les enfants, des fois, vont entendre un nombre comme 12 et ils vont avoir tendance à y aller avec 1, 2, 3 jusqu'à 10 et de faire 10, 1, 10, 2. Donc, à ce moment-là, c'est la complexité de faire le chemin entre le verbal et le chiffre arabe, donc visuel.

Aussi, ce qu'on voit beaucoup comme erreur chez l'enfant, c'est le miroir, donc l'écriture miroir d'un chiffre. Souvent, il va être capable de le comprendre, de l'écrire, mais il va le faire, par exemple, à l'envers, donc le 3, au lieu d'aller de gauche à droite et de faire les mouvements, il va y aller à l'inverse, donc ça va ressembler à un E finalement. Même chose pour le 6 : la boule va être d'un bord, mais au lieu d'être de l'autre côté. Donc, c'est de travailler ça et de vraiment être capable de le visualiser, donc non seulement de le reconnaître, mais d'être capable de l'écrire par la suite de la bonne façon.

Analytiques

Un super jeu qui demande aux enfants rapidité de réflexion et d'action, mais qui leur permet aussi de bien reconnaître les nombres, et aussi d'ordonner et classer. C'est le mini-jeu Batamélio.

Donc c'est un jeu qui est vraiment nécessaire d'avoir avec le jeu "Chiffres et Nombres", donc les 50 façons de jouer avec les chiffres et les nombres d'Amélio. Parce qu'il y a plusieurs familles. On a la famille des chiffres en objet, donc des objets sur les cartes. On a aussi la famille des doigts, la famille des bâtons. On a aussi les chiffres mimi, qui sont en fait les chiffres arabes mais en monstre. Puis, les chiffres arabes tout simplement et les chiffres qui sont écrits. On peut mettre de côté ceux-ci pour les enfants qui ne savent pas lire pour le moment et prendre les cinq autres familles.

L'idée, c'est de prendre toutes ces familles-là de cartes, de bien les mélanger et de les distribuer équitablement à chacun des enfants. Par la suite, c'est aussi simple qu'un à un, on tourne une carte. Chacun a des cartes différentes, de familles différentes, mais le premier qui réalise qu'il a le nombre le plus élevé doit le dire. Et si c'est le cas, il prend les cartes de tout le monde, il les met de côté et ainsi de suite on continue pour faire toute la pioche.

Si jamais deux personnes ont la même quantité, le même nombre, donc que ce soit trois objets et un qui a trois en chiffres arabes, donc c'est un bat-amélio, ils doivent le dire et à ce moment-là combattre l'un et l'autre avec leur carte et celui encore une fois qui a la plus grande valeur doit récupérer les cartes. Donc c'est une bonne façon de pouvoir reconnaître les nombres parce qu'on retrouve les chiffres arabes avec les chiffres monstres et aussi avec les chiffres arabes bien écrits sur les cartes. Ils peuvent faire des associations, mais l'important ici c'est d'être rapide, rapide en action et en réflexion.

Dynamiques

Un jeu très amusant, très dynamique, très divertissant. Oh, le jeu Amélio. Donc, un mini-jeu qu'on a créé pour les enfants.

L'idée ici, c'est évidemment que les enfants reconnaissent les nombres, les chiffres arabes par eux-mêmes. Donc, il ne faut pas leur dire, mais bien leur montrer qu'ils reconnaissent les chiffres. L'idée, c'est de positionner les enfants sur le mur et le but, c'est de se rendre jusqu'au mur un peu plus loin, évidemment, le premier.

Ce qui est compliqué, c'est qu'il faut qu'ils soient quand même à l'écoute des consignes. Donc, ça permet ça aussi. Prenez une pioche de cartes avec des chiffres dessus, donc des chiffres arabes, bien sûr, et mélangez-les. L'idée, c'est que quand vous dites « Amélio dit d'avancer de... », vous montrez la carte et ils doivent avancer du nombre de pas qu'il est écrit. Donc, si vous dites « Amélio dit d'avancer de... », quatre, les enfants avancent de quatre pas. Si vous dites « Amélio dit d'avancer de... », et vous montrez le sept, les enfants doivent assimiler que c'est le chiffre sept et avancer de sept.

Par contre, si vous ne dites pas « Amélio dit... », et qu'un enfant avance quand même, il devrait à ce moment-là reculer du même nombre de pas parce qu'il n'a pas écouté la consigne. Donc, c'est un petit concours entre les enfants pour bien comprendre, bien écouter surtout et bien assimiler aussi la notion des chiffres arabes. Alors, le premier qui se rend jusqu'au bout gagnera la partie. Il se peut qu'il y en ait plusieurs d'ailleurs, mais ils vont s'amuser assurément.

Explorateurs

Donc, on demande ici un petit peu d'observation, donc, stimuler le sens de l'observation des enfants, mais aussi la mémoire, la mémoire visuelle surtout, tout en reconnaissant les nombres, les chiffres arabes puisque c'est l'objectif principal.

Ce qu'on peut faire ici, c'est avoir plein de cartes avec des chiffres dessus, donc, idéalement, au moins une vingtaine de cartes avec les chiffres de 1 à 9 pour que les enfants puissent jouer plusieurs fois. Vous faites une pioche avec les cartes en question, vous mélangez les cartes et vous en positionnez deux devant l'enfant.

L'enfant devra regarder les cartes, par exemple, c'est le 3 et le 6, bien les regarder, bien assimiler, vous ne lui dites rien parce qu'il faut qu'il les reconnaisse lui-même. Donc, il voit le 3 et le 6, il peut les nommer à ce moment-là. Il se retourne. Pendant qu'il se retourne, vous prenez une autre carte de la pioche et vous la rajoutez aux deux cartes qui étaient déjà là. À ce moment-là, l'enfant se retourne et il doit dire parmi les cartes laquelle a été ajoutée.

Par exemple, si c'était le 9, il doit dire que c'est le 9 qui a été ajouté, mais encore une fois, il faut qu'il reconnaisse par lui-même les chiffres arabes. De cette façon, ça va être plus facile et ça traverse sa mémoire en même temps.

Pour augmenter le niveau de difficulté, simplement ajoutez plus de cartes. Par exemple, dès le début, vous pouvez positionner quatre cartes, donc ça demande plus de mémoire et plus de travail au niveau de l'observation. Vous rajoutez une cinquième carte et c'est encore plus difficile de déterminer, ah mon Dieu, c'est laquelle qui a été ajoutée.

Donc, on travaille la mémoire, on stimule la mémoire visuelle surtout et aussi on apprend à reconnaître les chiffres arabes.

Relationnels

Un jeu qui est amusant, qui demande de la créativité chez l'enfant, de l'imagination, puis qui en même temps peut faire rire ses coéquipiers et ses collègues, c'est le jeu, le mini-jeu Improvise.

Donc, improvise, ça le dit, il faut improviser, il faut acter. Donc, c'est nécessaire à ce moment-là de dire aux enfants ce que veut dire improviser. C'est acter, c'est jouer la comédie, mais en inventant une histoire toujours.

Le temps d'un sablier, l'idée est que l'enfant doit piocher une carte avec un chiffre arabe dessus et sans l'aide de qui que ce soit, regarder la carte en cachette, comprendre de quel nombre il s'agit. Par exemple, le chiffre 3. Il repose sa carte cachée et fait une improvisation sur le chiffre en question. L'idée est qu'il dit souvent le chiffre 3 durant son improvisation pour que les enfants puissent deviner de quel chiffre il s'agit.

Donc, ça peut être « J'étais dans la forêt en train de me promener dans le bois et soudain je vois trois ours. Je pris peur et je courus. Les trois ours me couraient après. Je monte dans un arbre. J'arrive au bout de l'arbre. Oh mon Dieu! Trois ruches apparaissent! ». Il continue son improvisation et répète souvent le chiffre 3 pour que les enfants puissent comprendre qu'il s'agit bien de 3.

À la fin du sablier, donc de la minute d'improvisation, les enfants devinent. Alors, moi je pense que c'est le chiffre 3. L'enfant devra alors montrer la carte qu'il avait piochée et c'est comme ça qu'on pourra valider s'il avait bel et bien compris de quel chiffre il s'agissait sur la carte.

Autonomie

Pour approfondir cette notion, l'enfant peut jouer de façon autonome. Prenez le jeu des cinquante façons de jouer avec les chiffres et les nombres d'Amélio, parce qu'ici, c'est facile, il y a des autocorrecteurs, donc il peut se corriger lui-même.

Prenez donc, d'un côté, il y aura une pioche avec les chiffres arabes et les chiffres mimi, puisque ce sont des chiffres arabes en monstre, donc c'est vraiment facile à reconnaître. Vous faites une pioche avec ces cartes-là bien mélangées, et vous faites une pioche de l'autre côté avec les cartes objets, les cartes bâtons et les cartes doigts.

L'enfant devra, à ce moment-là, piger la première carte. Si c'est le 3, il doit dire que c'est le chiffre 3. De quelle façon il peut s'autocorriger? Il peut regarder à travers les cartes objets, les cartes bâtons, les cartes doigts et compter et essayer de trouver le 3. Donc, trois doigts, par exemple. La façon dont il va faire pour s'autocorriger, c'est de les mettre une à côté de l'autre pour savoir si c'était bien le chiffre 3, parce qu'il y a des bandes de correction sur le côté qui devront être de la même grandeur si c'est bien le 3 qui représente les 3 objets.

Si par contre c'était 4 objets et que c'était le chiffre 3, la bande de correction va être un peu plus grande, donc ça ne sera pas la bonne réponse. Alors, ça serait une bonne façon pour lui de s'autocorriger et de recommencer en pigant d'autres cartes en tentant de bien dire le chiffre arabe.

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