On peut les aider aussi avec la droite numérique à ce qu'ils puissent assimiler ces concepts de soustraction et d'addition de façon autonome. Alors, simplement sur un plateau en autonomie, vous pouvez leur donner des feuilles d'exercice et, avec la droite numérique grandeur nature qu'il y a sur le sol, on permet à l'enfant de pouvoir, par lui-même, faire l'équation avec des bonds sur la droite numérique.

Par exemple, si les équations sont 3 plus 2, il pourra partir de zéro, faire 3 bonds, puis faire 2 bonds et ça lui donnera la réponse à ce moment-là. Donc, il y a beaucoup de visuels, la mémoire visuelle est très sollicitée à ce moment-là et il pourra faire des liens de plus en plus souvent.

Alors, soustraction et addition de cette façon-là.

Analytiques

On peut rendre quelque chose qui a l'air très simple et peut-être ennuyant en quelque chose de plus amusant. Comme la droite numérique, par exemple, on peut utiliser aussi un dé avec différentes images de l'action à faire, comme par exemple sauter, le faire en reculant ou encore le faire en lion ou en chat. On peut faire ce qu'on veut. On place les cartes dans le dé Amélio ou tout simplement vous associez une action avec un chiffre sur un dé standard.

Dans la suite, vous placez l'enfant quelque part sur la droite numérique, peu importe où, idéalement au centre, autour du 5, du 4 ou du 6. L'idée à ce moment-là, c'est de lancer le dé et de demander à l'enfant de lui donner une consigne tout simplement. Alors, si tu es sur le 4 présentement et que tu en ajoutes deux, qu'est-ce que ça fait ? L'enfant, avec le dé, si par exemple il fallait qu'il le fasse de reculant, il devrait à ce moment-là faire de reculant, mais en additionnant, ce qui peut être un peu mélangeant, mais il doit le faire de reculant.

Donc, il recule jusqu'à 2 de plus. Donc, s'il était sur le 4, il fait un bond de reculant jusqu'au 6 et il devrait dire le 6 à ce moment-là. Donc, il doit faire le calcul par lui-même et le faire avec des bonds et aussi une action amusante. Donc, ça peut être rigolo et en même temps, il fait des opérations arithmétiques. Vous pouvez le faire aussi avec la soustraction, bien sûr. Donc, tu es sur le 5, j'enlève deux, alors qu'est-ce que ça donne ?

Alors, il doit à ce moment-là faire l'action tout en allant sur des bonds et aller jusqu'au 3 et ainsi de suite, juste à temps qu'on ait bien saisi le sens des opérations.

Dynamiques

La droite numérique est très, très utile pour les soustractions et additions et c'est aussi très dynamique parce qu'on bouge, on saute, on bondit.

Alors, à ce moment-là, ce qu'on peut faire, c'est donner des indications. Vous pouvez placer l'enfant quelque part sur la droite numérique ou tout simplement commencer dès le début et lui demander une opération. Commencez avec l'addition, bien sûr, puisqu'il est installé sur le 0.

Alors, vous lui donnez une indication qui est par exemple le 3 plus 2. Alors, l'enfant devra faire 3 bonds plus 2 bonds. Il devra dire à ce moment-là de quel chiffre il s'agit, donc la somme, et ensuite aller à la toute fin et écrire sur une feuille la réponse à l'équation. Et pourquoi pas même faire l'équation lui-même à l'écrit.

Donc, il devra écrire 3 plus 2 égale 5 pour vraiment assimiler visuellement et à l'écrit le sens de l'opération et le total. Il revient à sa place, il est rendu au 5, alors on peut lui demander une autre consigne, mais dans ce cas-ci, une soustraction.

Alors, on dit : tu es sur le 5 et je t'enlève 3. Où tu es ? Alors, il devra bondir de reculons vers le 2 parce qu'on diminue de 3 et il pourra dire à ce moment-là que la réponse est le 2. Il retourne à la feuille et il écrit l'équation en soi.

Alors, tout ça vient mettre le lien entre le visuel, le mouvement et donc la conception va vraiment rentrer plus facilement dans son quotidien.

Explorateurs

Un peu d'analyse, un peu d'observation et de réflexion chez l'enfant avec la droite numérique. Donc, soustraction, addition. Là, dans ce cas-ci, ce qu'on peut faire avec la droite numérique, c'est simplement de donner des chiffres à l'enfant et il devra par lui-même créer une équation avec les chiffres en question. Donc, on parle de trois chiffres évidemment.

Ce que vous pouvez faire, c'est lui dire par exemple 4, 2 et 0. Donc, il devra par lui-même trouver l'équation idéale. Ça peut être 6 moins 4 égale 2 ou ça peut être 4 plus 2 égale 6. Ça sera à son choix. Il peut même faire les deux s'il le désire.

L'important, c'est qu'il puisse le démontrer sur la droite numérique par la suite. Alors, il réfléchit. Il dit « Ok, je m'en vais sur le 4. Je fais deux bonds vers l'avant. Donc, ça me donne 6. Donc, j'ai effectivement les trois chiffres qui m'ont été présentés. »

On répète l'exercice avec différents chiffres, différentes équations logiques. Il faut qu'il soit capable de le faire. Donc, c'est de penser aux équations avant de pouvoir les donner.

Relationnels

Utilisons la droite numérique en équipe de deux enfants. On doit faire une équation, évidemment, et leur donner une consigne. Alors, on prépare des cartes vierges sur lesquelles on va inscrire les chiffres de 0 à 15, par exemple. Et sur la droite numérique, même chose, on positionne les chiffres de 0 à 15.

Donc, les deux enfants, ensemble, devront créer une équation pour donner le résultat de la carte. Alors, si vous pigez la carte, par exemple, 10, et que vous leur donnez la consigne de faire une soustraction, alors les deux enfants doivent se consulter : « Ok, moi, je m'en vais sur le 14. » Et l'autre dit : « Ok, alors je m'en vais sur le 4. Alors, 14 moins 4 égale 10. »

Ils créent les équations ensemble selon la consigne qui est demandée. Évidemment, ils sont deux, ils peuvent se consulter, s'aider, collaborer et vous pouvez les aider également. Ils doivent faire ainsi de suite aussi avec les additions. L'important, c'est qu'ils puissent faire les deux opérations souvent afin qu'ils puissent vraiment comprendre la signification.

Autonomie

On peut les aider aussi avec la droite numérique à ce qu'ils puissent assimiler ces concepts de soustraction et d'addition de façon autonome. Alors, simplement sur un plateau en autonomie, vous pouvez leur donner des feuilles d'exercice et, avec la droite numérique grandeur nature qu'il y a sur le sol, on permet à l'enfant de pouvoir, par lui-même, faire l'équation avec des bonds sur la droite numérique.

Par exemple, si les équations sont 3 plus 2, il pourra partir de zéro, faire 3 bonds, puis faire 2 bonds et ça lui donnera la réponse à ce moment-là. Donc, il y a beaucoup de visuels, la mémoire visuelle est très sollicitée à ce moment-là et il pourra faire des liens de plus en plus souvent.

Alors, soustraction et addition de cette façon-là.