Est-ce que l'enfant est prêt à faire des soustractions et des additions de façon autonome et seul ? C'est ce qu'on peut voir avec un plateau en autonomie que vous aurez préparé pour lui. Donc, l'idée, c'est de prendre deux dés, de les mettre dans le plateau, et de prendre des cartes chiffres numérotées ou des cartes vierges sur lesquelles vous aurez écrit les symboles et les chiffres.

Donc, vous mettez un "égal" qui est très visible, qu'on va pouvoir utiliser régulièrement. Vous pouvez prendre une pioche aussi avec plusieurs fois la soustraction, plusieurs fois l'addition. Donc, on parle des symboles, le moins et le plus, face cachée. Et vous allez aussi utiliser les chiffres arabes de 0 à 20, si vous voulez, ou un peu moins. Tout dépend des opérations qu'il aura à faire.

Alors, l'idée, c'est que l'enfant puisse manipuler et faire lui-même les opérations. Donc, on lance le dé, le premier dé. Alors, si le premier dé représente le 6, on peut placer le dé tout simplement et ensuite piocher une carte de symboles, donc le plus ou le moins, au hasard. Alors, si c'est plus, il l'installe à côté du dé qui est le 6. Ensuite, il lance le deuxième dé et le chiffre est 2. Alors, on place le dé à côté du symbole plus. On va chercher la carte égale pour le symbole et il devra faire l'opération par lui-même.

Alors, c'était 6 plus 2, ce qui est égal à… la réponse est 8. Il pourra aller dans les chiffres numérotés et chercher la réponse pour la positionner. Alors, il pourra refaire l'exercice à plusieurs reprises afin d'effectuer autant de soustractions que d'additions.

Analytiques

Un jeu stimulant pour les enfants afin de bien leur faire comprendre le concept d'addition et de soustraction. Il faut y aller peut-être avec une mise en situation et du visuel de la manipulation. Donc, on propose le jeu sac à mots. Mise en situation : ils sont dans une mine, ils creusent, ils doivent trouver des perles et ainsi en accumuler.

On prépare une pioche de côté plus loin des enfants avec tous les chiffres, les chiffres arabes, c'est-à-dire de 1 à 10, idéalement, 0 à 10. Vous pouvez augmenter si vous voulez, et vous en mettez plusieurs et vous les mélangez. Les enfants sont placés en rond et il y a un espace de jeu au centre qui se trouve à être une boîte magique dans laquelle ils vont pouvoir déposer les pierres précieuses.

Donc, un à la fois, les enfants devront aller chercher une carte. Alors, le premier s'en va, il pige une carte au hasard. Donc, par exemple, il pige le chiffre 4. Alors, il arrive au centre et il dit « j'additionne » parce que « j'ajoute quatre pierres sur l'espace de jeu ». Donc « j'ajoute quatre pierres et il n'y en avait pas avant », donc c'était 0 plus 4 parce qu'il y en a plus maintenant. Donc, on comprend ce concept-là.

Le deuxième enfant doit faire la même chose. Il va chercher une carte au hasard et il revient, il doit déposer la carte en question. Par exemple, en mettant le 2, il doit quand même faire le lien avec la carte précédente. Alors, il y avait un 4, « j'additionne » parce que « j'ajoute un 2 », donc il comprend qu'il a additionné puisque le chiffre a augmenté.

Si, par exemple, on veut qu'il puisse continuer plus loin et comprendre la soustraction, il devra enlever la carte précédente, c'est-à-dire le chiffre 4, et dire « j'enlève le 4, il ne reste que deux ». Donc, j'ai soustrait, j'ai fait une soustraction parce que j'ai diminué le chiffre total. Et on poursuit avec chaque enfant comme ça ; chaque enfant doit pouvoir faire l'addition et la soustraction et on verra à la toute fin combien de perles finalement il reste dans le sac.

Dynamiques

Les enfants aiment courir. Les enfants aiment se tirailler un petit peu et s'agacer. Le jeu de la tag est entre autres un jeu que les enfants adorent. Dans notre cas, on a appelé ce jeu la course folle, qui est un petit peu différent en fait. C'est que les enfants doivent mettre des dossards, donc les dossards Amélio, avec des pochettes connectives.

Si vous n'avez pas de dossard, utilisez simplement des pinces à linge pour accrocher les cartes sur les vêtements des enfants. Avec les dossards et les pochettes connectives, on prend le jeu ou simplement des cartons sur lesquels vous avez écrit des chiffres et on dispose beaucoup de chiffres de 1 à 9. On les mélange et on en dispose dans le dos des enfants, donc au moins quatre sur chaque dos.

Puis par la suite, vous allez donner une consigne. Donc, lorsque vous donnez une consigne, les enfants doivent se courir après et aller chercher la bonne réponse dans le dos de l'enfant et de la placer devant lui. Par exemple, si vous dites « J'ai deux bonbons et je veux en avoir six, que dois-je faire ? Combien dois-je en ajouter ? » Alors là, les enfants comprennent que le jeu est d'en ajouter quatre pour avoir six. Alors ils courent, ils courent et chaque enfant doit trouver le quatre.

Peut-être qu'il y en a plusieurs, donc ce sera de trouver les quatre disponibles dans le dos des enfants et de se les placer devant et de venir valider par la suite avec l'animateur. Vous pouvez faire la même chose avec les soustractions et vous pouvez aussi le faire avec des symboles pour demander la somme. Donc vous pouvez placer des symboles aussi à travers les cartes sur le dos des enfants, comme ça on mélange tout plein d'objectifs ensemble.

Explorateurs

Un peu de précision. Les enfants peuvent avoir de la difficulté à bien lancer à un endroit spécifique, donc ça peut travailler la motricité et la dextérité de l'enfant. Un jeu qui peut être amusant à ce moment-là, c'est « Trouve sa place ». Installez deux chaises avec sur chacune des chaises le symbole de plus et de moins pour addition et soustraction.

À ce moment-là, mettez-les un peu plus loin. Les enfants doivent être un peu plus loin, donc à un mètre environ, peut-être plus, dépendamment si vous voulez augmenter le niveau de difficulté pour les enfants. L'idée, c'est d'avoir des cartes de différents chiffres de 0 à 10 ou peut-être plus, ce que vous voulez, et vous les étalez pour donner la possibilité aux enfants de pouvoir choisir une carte comme réponse.

Ils doivent par contre répondre à une consigne, non seulement de trouver un total, mais aussi de dire si c'est une soustraction ou une addition. Donc, si je donne une consigne, il faut que cela soit quand même une consigne de la vie de tous les jours. Par exemple, j'ai cinq chocolats dans ma boîte et ma mère m'en a donné deux de plus. Alors, combien j'ai de chocolats maintenant? Alors, les enfants doivent pouvoir, ils peuvent utiliser des objets pour s'aider.

À ce moment-là, essayez de trouver quelle est la réponse. Évidemment, la réponse est 7. Ils devront prendre parmi les cartes le chiffre 7, prendre la carte et la lancer sur la bonne chaise. Est-ce que c'est une soustraction ou une addition? Dans ce cas-ci, c'est une addition. Alors, ils le lancent sur la chaise et on peut poursuivre comme ça longtemps avec les différents enfants.

Relationnels

Les enfants peuvent s'installer autour d'une table et avoir quelques éléments devant eux pour pouvoir répondre à certaines consignes que vous allez leur donner pour comprendre le concept de soustraction et addition. Par exemple, ils auront environ peut-être 10 figurines ou 10 pompons ou 10 dés ou peu importe les objets que vous leur donnez.

Vous donnez ensuite une consigne à tous les enfants. Les enfants sont tous ensemble en cercle, ils peuvent s'aider, se donner des trucs, s'expliquer des choses. L'idée, c'est qu'il y ait un peu de collaboration aussi. Vous donnez une consigne, mais dans une mise en situation. J'ai cinq pompons et mon oncle m'en donne deux. Combien j'en ai maintenant ? L'enfant non seulement doit pouvoir dire la quantité qu'il a, mais en plus, il doit pouvoir dire si c'est une addition ou une soustraction.

Avec les macaronis qu'il a en main, il doit à ce moment-là aller chercher dans le tas d'objets au centre de la table le nombre qu'il doit ajouter pour donner un total de sept. À ce moment-là, il pourra dire : "J'étais à cinq, j'en suis à sept, donc j'ai augmenté, donc j'ai additionné." Ça approfondit la notion d'addition-soustraction.

Les consignes peuvent changer. Par exemple, Paul a mangé cinq chocolats sur les huit qu'il avait. Combien il en reste ? À ce moment-là, les enfants, ok, huit. On en enlève cinq, donc il en reste trois. Si j'en ai enlevé, c'est parce que c'est une soustraction. C'est vraiment de mener le geste avec le visuel, avec le toucher, avec l'audition aussi. C'est vraiment d'associer tout ça et de bien écouter les consignes, de bien assimiler. Et la mémoire aussi qui travaille à ce moment-là.

Puis, les enfants, ensemble, peuvent s'aider parce que si on voit que la personne a mal compris la question, l'enfant peut l'aider lui aussi. C'est ce qu'on préfère aussi, que les enfants puissent s'entraider et établir de belles relations à ce moment-là.

Autonomie

Est-ce que l'enfant est prêt à faire des soustractions et des additions de façon autonome et seul ? C'est ce qu'on peut voir avec un plateau en autonomie que vous aurez préparé pour lui. Donc, l'idée, c'est de prendre deux dés, de les mettre dans le plateau, et de prendre des cartes chiffres numérotées ou des cartes vierges sur lesquelles vous aurez écrit les symboles et les chiffres.

Donc, vous mettez un "égal" qui est très visible, qu'on va pouvoir utiliser régulièrement. Vous pouvez prendre une pioche aussi avec plusieurs fois la soustraction, plusieurs fois l'addition. Donc, on parle des symboles, le moins et le plus, face cachée. Et vous allez aussi utiliser les chiffres arabes de 0 à 20, si vous voulez, ou un peu moins. Tout dépend des opérations qu'il aura à faire.

Alors, l'idée, c'est que l'enfant puisse manipuler et faire lui-même les opérations. Donc, on lance le dé, le premier dé. Alors, si le premier dé représente le 6, on peut placer le dé tout simplement et ensuite piocher une carte de symboles, donc le plus ou le moins, au hasard. Alors, si c'est plus, il l'installe à côté du dé qui est le 6. Ensuite, il lance le deuxième dé et le chiffre est 2. Alors, on place le dé à côté du symbole plus. On va chercher la carte égale pour le symbole et il devra faire l'opération par lui-même.

Alors, c'était 6 plus 2, ce qui est égal à… la réponse est 8. Il pourra aller dans les chiffres numérotés et chercher la réponse pour la positionner. Alors, il pourra refaire l'exercice à plusieurs reprises afin d'effectuer autant de soustractions que d'additions.