Faire des additions simples en calcul mental. (OB_0098) - 1414essentiel-maths

Faire des additions simples en calcul mental. (OB_0098)

Résumé

Découvrez comment enseigner aux enfants les bases des additions et soustractions en intégrant des concepts comme les nombres négatifs de façon ludique.

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Découvrez comment enseigner aux enfants les bases des additions et soustractions en intégrant des concepts comme les nombres négatifs de façon ludique.

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Faire des additions simples en calcul mental. (OB_0098)

Pour les soustractions-additions, essayez toujours d'intégrer le concept chez l'enfant de façon autonome. À ce moment-là, ce que vous pouvez demander à l'enfant, c'est tout simplement d'écrire lui-même des équations sur une feuille, mais avec une consigne. C'est-à-dire que dans chacune de ses équations, il doit inclure le chiffre 5. Donc, à ce moment-là, il doit utiliser la soustraction et l'addition et pouvoir écrire la somme également.

Par exemple, il doit écrire 4 plus 5, puis écrire 9 par la suite, soit 4 + 5 = 9. Il va pouvoir faire 5 moins 4, soit 5 - 4 = 1. Donc, il fait plusieurs opérations comme ça. Ce qui est intéressant dans ce cas-ci, c'est que l'enfant n'a pas nécessairement conscience que si on fait une soustraction avec un chiffre plus petit au début, ça peut complexifier la chose. Donc, s'il fait 4 moins 5, qu'est-ce qu'il va répondre ? Est-ce qu'il va mettre 0 parce que pour lui, cela n'a pas de sens ? Peut-être.

Donc, à ce moment-là, il faut s'asseoir et lui expliquer que non, c'est une opération qui se peut, mais qui va dans le négatif. Ce sont des chiffres négatifs, des nombres négatifs qu'on va voir plus tard, mais c'est une bonne base pour l'enfant de comprendre qu'il y a la possibilité d'aller aussi dans le négatif. Prenez le temps de lui expliquer que pour créer une soustraction, pour le moment, il faut commencer avec un chiffre plus grand et soustraire avec un chiffre plus petit pour que cela ait du sens au moment présent.

Analytiques

Le calcul mental est très pratique. Ça demande aussi de la rapidité de réflexion et d'être capable de se l'imaginer, de le voir dans sa tête, de faire le calcul seul.

Donc, à ce moment-là, un jeu qui peut être amusant pour les enfants, très stimulant aussi, c'est le jeu de la ronde. Alors, c'est simple. On place des cartes sur le sol. Idéalement, si vous avez, par exemple, quatre enfants, vous mettez quatre cartes plus deux. Donc, rajoutez toujours deux cartes selon le nombre d'enfants qu'il y a pour l'exercice.

À ce moment-là, vous placez les cartes sur le sol. Vous invitez, donc c’est des chiffres de 0 à 20. On peut commencer de 0 à 10. Les enfants trottent tranquillement autour des cartes et vous donnez une équation. Alors, le but, c'est qu'en donnant l'équation, l'enfant le plus rapide doit poser sa main sur le résultat, donc la carte qui est sur le sol.

Donc, si je donne l'équation : ok, 2 plus 3, rapidement, de façon mentale, il devra choisir la carte 5 et placer sa main dessus. Alors là, il y a quand même du défi et de la rapidité parce qu’il y a plusieurs enfants qui peuvent réussir l'activité plus rapidement que les autres. Donc, il y a du défi, mais en même temps, ça peut apporter aussi la confiance en soi et plus de rapidité, de flexibilité. Plus ça va aller, plus le calcul mental va arriver vite.

Dynamiques

Un jeu tellement amusant pour les enfants qui amène du rire et du rire, mais en même temps de la réflexion parce qu'on n'oublie pas qu'on joue, mais en même temps on associe des notions mathématiques.

Alors, l'acrobat est un jeu super. Prenez un dé, le dé Amélio, dans lequel vous allez intégrer différents membres du corps, comme la main, le pied, le coude, la tête ou les fesses. Ça peut être ce que vous voulez. Vous les positionnez sur le dé. Si vous n'avez pas de dé Amélio, simplement prendre un dé standard, mais associer donc le un à un membre du corps, le deux à un autre membre, etc.

Alors là, l'idée, c'est que sur les marailles qu'il y a sur le sol, donc les tapis ludiques Amélio, si vous les avez, il y a des petites pochettes à l'intérieur dans lesquelles on peut intégrer des cartes ou des cartons avec les chiffres inscrits dessus. Si vous n'avez pas de marailles de tapis ludique, vous pouvez tout simplement le faire à la craie sur le sol. L'important, c'est que ça soit trois rangées de trois couleurs différentes.

Donc à ce moment-là, ce qu'on peut faire, c'est que l'animateur doit nommer une équation et l'enfant doit lancer le dé. Donc avec le dé, par exemple la main, il devra répondre à l'équation. Alors 2 plus 2, il devra mettre sa main sur le 4. On continue avec le deuxième enfant et on invente au fur et à mesure des équations selon les tapis qui sont disponibles, bien sûr, pour pouvoir positionner un membre. Et on relance le dé, le deuxième enfant attrape le pied par exemple et il a une équation qui donne 7. Donc à ce moment-là, il pose le pied sur le 7 et ainsi de suite.

L'idée, c'est de s'amuser. Alors vous pouvez trafiquer un peu les opérations pour que ça soit comique et qu'ils puissent être un peu mal positionnés pour créer du rire, les faire tomber, recommencer. C'est ce qui fait rire les enfants, mais en même temps, assurément qu'ils vont pouvoir assimiler les soustractions et les additions.

Explorateurs

Un peu de compétition, ça fait toujours du bien. Et ça développe aussi chez les enfants la rapidité de réflexion, mais aussi l'envie de se surpasser, de se dépasser. Donc, ce qu'on peut proposer comme jeu, c'est le jeu kif-kif.

Alors, le jeu kif-kif, c'est simple. Vous avez deux totems. On peut prendre une salière et une poivrière. Donc, l'important c'est d'avoir la salière, par exemple, pour « pareil » et la poivrière pour « pas pareil ». Donc, c'est vraiment deux totems différents. L'idée, c'est que les enfants doivent avoir trois cartes dans leurs mains qui représentent des chiffres arabes. Donc, ça peut être le 2, le 6, le 8. Bref, ça a été distribué de façon mélangée.

Vous, vous préparez des petites opérations sur des petits cartons. Des opérations simples pour commencer. Donc, à l'aise avec soustraction, addition. Vous pouvez faire une addition, par exemple, une carte qui représente le 2 plus 1.

Les enfants, rapidement, doivent pouvoir prendre la salière ou la poivrière selon. C'est-à-dire que s'ils ont la réponse dans leur carte, c'est-à-dire 2 plus 1, donc c'est 3. S'ils ont le 3 dans leur carte, ils doivent prendre la salière très rapidement avant les autres pour dire « pareil, j'ai la réponse. » On valide.

Par contre, si un enfant n'a pas la réponse dans ses mains, ce n'est pas qu'il a tort. Donc, il peut prendre la poivrière et dire « pas pareil ». Alors, il montre ses cartes et il démontre qu'il n'a pas la réponse 3 et que c'est vrai à ce moment-là. Il a bien compris. Par contre, s'il avait la réponse dans ses mains, il va falloir lui expliquer que l'addition était bien 2 plus 1 égale 3 et qu'il avait bien la carte dans les mains.

Alors, on peut poursuivre comme ça avec plein d'opérations et plus on augmente de difficultés, plus les opérations deviennent complexes.

Relationnels

Un jeu qui est très amusant pour les enfants, qui demande aussi du travail d'équipe, mais également des devinettes, on aime bien deviner, analyser et observer, c'est le jeu du sculpteur.

Donc, on a de la manipulation en plus et des devinettes. Le jeu est simple : vous allez installer sur la table plusieurs opérations sur des feuilles de papier. Donc, par exemple 4 plus 1 ou 2 plus 1 ou encore 6 plus 2. Donc, plusieurs, plusieurs équations. L'idée c'est que l'enfant qui a la pâte à modeler avec lui doit choisir secrètement une des opérations qu'il y a sur la table et modeler avec la pâte à modeler ou même des macaronis, c'est à votre choix, pour être capable de reproduire la réponse lui-même.

Par la suite, les enfants qui regardent doivent tenter de deviner de quelle opération il s'agissait. Alors, si l'enfant a fait le 5, ils doivent trouver une opération qui correspond finalement à cette somme. Donc, ça pourrait être 4 plus 1 à ce moment-là. Alors, le premier enfant qui devine doit à ce moment-là soit mettre le sablier de côté s'il y avait du temps alloué ou tout simplement mettre sa main sur la carte en question. Et on continue ainsi de suite avec les différents enfants.

Autonomie

Pour les soustractions-additions, essayez toujours d'intégrer le concept chez l'enfant de façon autonome. À ce moment-là, ce que vous pouvez demander à l'enfant, c'est tout simplement d'écrire lui-même des équations sur une feuille, mais avec une consigne. C'est-à-dire que dans chacune de ses équations, il doit inclure le chiffre 5. Donc, à ce moment-là, il doit utiliser la soustraction et l'addition et pouvoir écrire la somme également.

Par exemple, il doit écrire 4 plus 5, puis écrire 9 par la suite, soit 4 + 5 = 9. Il va pouvoir faire 5 moins 4, soit 5 - 4 = 1. Donc, il fait plusieurs opérations comme ça. Ce qui est intéressant dans ce cas-ci, c'est que l'enfant n'a pas nécessairement conscience que si on fait une soustraction avec un chiffre plus petit au début, ça peut complexifier la chose. Donc, s'il fait 4 moins 5, qu'est-ce qu'il va répondre ? Est-ce qu'il va mettre 0 parce que pour lui, cela n'a pas de sens ? Peut-être.

Donc, à ce moment-là, il faut s'asseoir et lui expliquer que non, c'est une opération qui se peut, mais qui va dans le négatif. Ce sont des chiffres négatifs, des nombres négatifs qu'on va voir plus tard, mais c'est une bonne base pour l'enfant de comprendre qu'il y a la possibilité d'aller aussi dans le négatif. Prenez le temps de lui expliquer que pour créer une soustraction, pour le moment, il faut commencer avec un chiffre plus grand et soustraire avec un chiffre plus petit pour que cela ait du sens au moment présent.

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