Découvrez comment préparer un cours en utilisant les quatre étapes clés: attirer, orienter et maintenir l'attention, engagement cognitif et physique, rétroaction continue, et consolidation. Suivez un exemple pour les jeunes préscolaires, incluant des activités comme les cris de ralliement, la danse et les parcours pour un apprentissage efficace.
Découvrez comment préparer un cours en utilisant les quatre étapes clés: attirer, orienter et maintenir l'attention, engagement cognitif et physique, rétroaction continue, et consolidation. Suivez un exemple pour les jeunes préscolaires, incluant des activités comme les cris de ralliement, la danse et les parcours pour un apprentissage efficace.
[00:00:00] Comme vous le voyez ici, j'ai chacune de mes quatre portes pour préparer mon cours. Je vais simplement choisir parmi le très grand nombre de possibilités les activités que je vais sélectionner pour le cours que je vais donner. Donc ici, on va s'adresser à un petit groupe de jeunes préscolaires.
Je veux leur enseigner comment attacher un bouton. Au niveau de l'attention, il y a toujours évidemment trois étapes. Comme on le sait, il faut attirer l'attention, orienter l'attention et la maintenir tout au long du cours.
Comment vais-je procéder pour maintenir l'attention tout au long du cours? Selon la situation et l'état du groupe, je vais probablement choisir des repos actifs en fonction de ces critères, mais tout cela se prépare rarement à l'avance. Il est très facile de les utiliser à mesure qu'on les exploite. J'ai juste une liste et je choisis celui qui convient. Je vous encourage fortement à faire de même.
[00:01:00] Mais pour le départ, vous avez ici l'accueil en 6 gestes. C'est une pratique que beaucoup connaissent, qui est vraiment géniale. Pour résumer simplement, je mets six petites icônes.
Une qui dit par exemple "serrer la main", une qui représente "un câlin", une représentant une petite danse, une qui représente un "check". Le jeune, en entrant dans la classe, va simplement toucher l'image de l'action qu'il souhaite faire pour entrer en relation avec moi au début de la journée et je vais faire de même. S'il veut faire une petite danse, je vais faire une petite danse. S'il veut un câlin, je vais donner un gros câlin tout simplement.
Ensuite, quand on va arriver dans la classe, que tout le monde est installé etc., j'aime beaucoup avec les jeunes du préscolaire, utiliser des cris de ralliement. La base est très simple. Je dis "Eh oh!", et eux vont tous me répondre parce qu'ils sont habitués "Oh hé!". Là, j'ai leur attention et tout le monde se tait une fois qu'ils ont répondu "Ho hé!". Après cela, les cris de ralliement peuvent être super [00:02:00] loufoques. On peut utiliser du vocabulaire qu'on leur enseigne cette semaine- là où ce jour-là. On peut vraiment faire des choses imaginatives et créatives. Ça c'est le plus simple pour ce groupe d'âge: des cris de ralliement -quand bien même les cris de ralliement fonctionnent avec tout le monde. J'aime bien faire cela au préscolaire.
Ensuite, j'aime bien démarrer avec des petites danses. Je le fais avec des groupes au préscolaire. Je mets de la musique et on se met tous à danser ensemble, un peu comme des fous. Une minute à trois minutes, ça n'a pas besoin d'être long, mais cela permet d'évacuer le trop -plein d'énergie.
Cela permet aussi aux étudiants qui ont besoin d'un contact plus particulier avec moi ou qui semblent plus ou moins prêts à retrouver leur bonne humeur. Pour ceux qui ont besoin d'un contact, soit avec des amis ou avec moi, on danse en petit groupe ensemble et on se déplace. C'est très ludique, c'est très joyeux et la table est mise pour pouvoir amorcer le cours à proprement parler.
Finalement, tout cela prend [00:03:00] quoi? Trois, quatre, cinq minutes maximum. Mais vous verrez, ces minutes changent complètement toute la dynamique du cours. Est-ce que vous auriez pu prendre d'autres choses? Bien -sûr que oui. Je vous ai donné des tonnes d'outils, à vous de choisir les plus appropriés, puis ceux que vous appréciez le plus évidemment, et ceux que vos étudiants aussi ont le plus appréciés.
Ensuite, au niveau de l'engagement, il y a deux types d'engagements. L'engagement cognitif avec la présentation en trois temps. Est-ce que j'ai besoin de faire l'engagement cognitif avant l'engagement physique? Ce n'est pas très important, on peut faire l'un avant l'autre, après l'autre, ensemble. Bref, ce n'est pas très important.
J'ai donc ma présentation en trois temps.
Au niveau de l'engagement cognitif, comme je veux enseigner aux enfants comment attacher un bouton, la meilleure façon de faire une démonstration est de faire une présentation en trois temps. Cela prend peu de temps, c'est donc totalement adapté à des enfants qui sont très jeunes et cela va réellement maximiser leurs chances [00:04:00] de rapidement appréhender le concept.
Que vais-je faire? Je vais prendre un bouton. Idéalement, je vais prendre un bouton isolé au lieu d'un manteau pour que mes gestes soient vraiment visibles. Comme je vous l'ai présenté, comme je vous l'ai expliqué lors de la présentation en trois temps, dans un premier temps, je vais dire aux enfants: Chut! Ne dites rien… Observez bien parce que bientôt, vous allez devoir reproduire ce que je vais faire". Dans un premier temps, je vais expliquer ce que je vais faire. Alors je vais prendre l'oeillère, je vais l'ouvrir. Je vais prendre le bouton mais sans rien faire, seulement avec des gestes.
La deuxième partie de la présentation, je fais au ralenti en disant, et la troisième partie de la présentation, là, je ne dis plus rien, je ne fais que les gestes. Après cela, ils s'amusent, ils essaient, même s'ils se trompent, ce n'est pas grave, ils vont essayer. Cinq minutes, dix minutes, douze minutes, c'est à peu près le maximum qu'on peut faire avec des enfants d'âge préscolaire.
[00:05:00] Une fois que mon engagement cognitif a été fait, mon enseignement formel a été fait, je vais aller vers un engagement physique, tout simplement. Ce que je peux faire par exemple, c'est leur donner plein d'images qu'ils vont devoir classer: les boutons des non- boutons, par exemple, séparer les vêtements qui ont des boutons des vêtements qui n'ont pas de bouton. Très, très simple, très basique.
Mais pour des enfants, la simple classification fait vraiment bien travailler leurs neurones et cela fonctionne vraiment hyper bien. Évidemment, j'aurais pu utiliser des images, j'aurais pu utiliser des figurines. Si j'ai divers morceaux de vêtements avec et sans bouton, je peux carrément faire une pile au milieu, pour qu'ils puissent classer carrément ces vêtements. C'est à vous de voir comment vous allez implanter.
Ensuite j'arrive dans la rétroaction, je vais utiliser cette fois-ci un parcours au préscolaire, c'est [00:06:00] extraordinaire. Le parcours est extraordinaire pour les personnes âgées aussi s'ils veulent maintenir leur équilibre, maintenir leur flexibilité etc., ou qui, au niveau cognitif, ont des maladies qui affectent le développement de leur cerveau. Généralement ce qu'on fait au préscolaire, pour les personnes âgées avec des maladies cognitives, on fait à peu près la même chose. C'est comme si c'était au niveau préscolaire,
Les parcours et tous les autres outils que l'on utilise au préscolaire sont vraiment là pour permettre le développement global de l'enfant. Dans mon parcours, il est certain que quelque part, il y aura probablement un manteau pour qu'il puisse attacher des boutons puisque c'est l'objet de la leçon de la journée.
Mais à travers ça, ils vont pouvoir courir, faire une première station, faire un autre jeu complètement différent qui n'a pas nécessairement de rapport, classer des boutons par couleur, peu importe. Après cela, ils vont peut-être avoir à se déplacer en saut de grenouille pour aller [00:07:00] à la deuxième étape, ils vont avoir leur fameux manteau. Ils vont arranger leurs boutons. Après cela, il y aura un autre déplacement, un autre fait. On peut avoir un déplacement, deux déplacements, ou trois déplacements dans le parcours, en faire un ou plusieurs simultanément. On peut même faire des parcours à relais. Les possibilités sont infinies. Ce qui est agréable avec cela, c'est que je ne me focalise pas que sur la notion d'attacher un bouton, parce que j'ai des enfants qui vont peut-être avoir un objectif beaucoup plus grand, puis pour certains enfants pour qui tout cela sera particulièrement facile, pour qui ce sera déjà acquis.
Alors on est toujours dans des situations comme celles-là quand on a des groupes. Quand on fait des parcours, on va s'arranger, justement, pour que chaque enfant ait un certain défi. Cela va permettre d'égaliser le temps que chaque enfant va mettre et d'adapter le niveau de difficulté pour chacun des enfants.
Une fois que mon parcours sera fait - je le mets dans la catégorie rétroaction parce que cela me permet en [00:08:00] continu, en les voyant faire, d'aller faire des commentaires, d'aller faire de la rétroaction pendant qu'ils font les parcours. C'est informel et très efficace.
Finalement , la dernière étape est la consolidation. Généralement avec de jeunes enfants, j'aime bien faire des défis de groupe. Quand on a fait la présentation en trois temps, ils ont eu du temps pour travailler tout seuls. Mais ensuite, je vais donner un défi. Par exemple, voici cinq manteaux. Tous ensemble, vous devez le plus rapidement possible attacher l'ensemble de tous les manteaux. C'est un défi de groupe. À cet âge, les défis sont plus ou moins importants. Je vais trafiquer le temps pour qu'il y ait le temps de s'amuser et de jouer. Mais cela donne quand même du plaisir. C'est plus joueur de donner des défis de temps. Puis quand ils sont sur le point de finir, je vais attendre le "gling gling gling!" deux secondes après qu'ils ont fini. Là, c'est l'hystérie totale, ils sont heureux. La vie est belle, l'important est de jouer. [00:09:00]
Ce n'est pas un défi réel, il s'agit d' un défi pour mettre du fun là-dedans.
Alors voilà, c'est très simple pour chacune des quatre portes. J'ai choisi au préalable, en fonction de l'enseignement que je voulais faire des activités que je juge appropriées et que j'ai envie de faire cette journée-là, tout simplement.
Voilà, c'est terminé. Voilà à quoi ressemble une leçon avec chacune des portes pour un jeune ou des enfants préscolaires. Tout cela peut se faire avec un seul enfant. Cela fait une activité simple, facile à faire à la maison. Et puis je peux produire cela pour n'importe quelle action. Il y a tellement de choses à apprendre à nos si jeunes enfants. Il pourrait avoir à mettre une table par exemple, à installer la fourchette, la cuillère, le couteau à beurre, l'assiette, le verre d'eau. Tout cela pourrait être mon défi. Peu importe ce que choisi, cette procédure aurait pu très bien fonctionner.
Alors à vous de jouer si vous le désirez et que vous travaillez avec des enfants de cet [00:10:00] âge, de tenter, parmi tous les outils que je vous ai présentés, de créer un parcours pour une leçon spécifique, juste pour vous assurer que l'ensemble est clair et voir à quel point il est simple et facile de le faire.