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Reproduire de mémoire une série d'actions (2, 4, 8 et 10 actions). (OB_0600)

Résumé

Découvrez comment modéliser des actions améliore l'apprentissage et la mémorisation chez les élèves, essentielles pour développer des compétences clés.

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Découvrez comment modéliser des actions améliore l'apprentissage et la mémorisation chez les élèves, essentielles pour développer des compétences clés.

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Transcription

Reproduire de mémoire une série d'actions (2, 4, 8 et 10 actions). (OB_0600)

On vient de voir dans la capsule précédente que reproduire une série d'actions, modéliser quelqu'un puis reproduire ce qu'il fait, c'est une façon d'accélérer l'acquisition d'une expertise. On devient meilleur beaucoup plus vite de cette manière.

Mais c'est important d'apprendre à faire la même chose tout en retenant cette série d'actions. Donc, non seulement en modélisant, mais en s'assurant que la séquence est bien mémorisée pour la reproduire le plus précisément possible. C'est un acquis important parce qu'à l'école, on a plein de choses à mémoriser, plein de choses à apprendre et à effectuer, donc des expertises et des habiletés à développer.

Le fait d'être en mesure de les mémoriser permet, même quand l'enseignant n'est plus là pour faire une démonstration, de revoir le film dans sa tête et ainsi de reproduire aussi fidèlement que possible ce que l'enseignant a démontré. Que ce soit pour de l'orthographe ou de la résolution de problèmes, peu importe, c'est une compétence fondamentale.

Analytiques

Le jeu du mur secret est extrêmement utile pour développer sa capacité à mémoriser une série d'éléments et ensuite à les reproduire efficacement. Il y a juste un niveau de difficulté encore plus élevé parce que, dans cette technique-là, ce jeu-là, il y a deux personnes séparées par un mur. Donc, ça peut être juste un bout de carton. L'important, c'est que les deux personnes ne se voient pas et ne voient pas ce qu'elles sont en train de faire.

Alors, comment va-t-on adapter le jeu du mur secret pour développer la capacité non seulement à reproduire une séquence de mouvements, mais à les reproduire après les avoir mémorisés ? On va demander à un premier enfant, à l'aide de blocs, de disposer les blocs d'une manière comme il veut, d'une manière imaginaire, d'une manière intéressante, figurative, non figurative, ça n'a aucune forme d'importance. On va lui donner cinq, six blocs qu'il va devoir disposer. Ensuite, il va devoir communiquer uniquement de manière orale comment il a disposé les blocs.

L'enfant à côté doit bien écouter et doit retenir parce que pendant que l'autre enfant parle, il n'a pas le droit de bouger. Et quand l'enfant va avoir terminé de décrire exactement ce qu'il a fait, l'autre enfant va devoir lui-même prendre ses blocs et les positionner de la même manière. Quand on enlève le carton, c'est là qu'on voit s'il y a eu une bonne modélisation et une bonne mémorisation de la séquence.

Ce qui est vraiment intéressant avec ce jeu-là, c'est que les enfants qui ne sont pas en train de participer sont tout de même en train d'observer et de voir les erreurs de mémorisation et de communication qui ont été faites. Cela fait en sorte qu'eux, à leur tour, vont pouvoir le faire bien plus facilement et de manière plus efficace parce qu'ils vont avoir découvert quelques écueils dans lesquels il ne faut pas qu'ils tombent eux-mêmes.

Et ça fait en sorte aussi que plus on pratique ce jeu-là, bien plus on va être habile à mémoriser et à reproduire une série d'éléments qui ont été communiqués de façon verbale.

Dynamiques

On peut faire travailler la modélisation, le séquençage, la mémorisation tout en même temps, tout en jouant et en étant en mouvement. Alors, en utilisant un jeu de parcours où initialement un enfant doit retenir une séquence d'éléments à effectuer et qu'à chaque élément, ensuite, il doit aller faire les éléments un par un en traversant le parcours, de manière à voir à la fin combien d'éléments ont été réussis.

Par exemple, il doit suivre le parcours, ramper sous la corde, sauter quatre fois l'élastique, passer sous une chaise et faire la première action, qui est par exemple de prendre un cube bleu et de le mettre par terre. Ensuite, il doit refaire le parcours et reproduire la deuxième action, qui est par exemple tourner quatre fois sur lui-même et effectuer ça autant de fois qu'il y a d'actions. Ensuite, il va avoir une rétroaction pour savoir combien d'actions il a menées à bien correctement dans celles qu'il a mémorisées, combien il en a oubliées.

Et, ce faisant, ça permet pour le prochain parcours d'ajuster le nombre d'éléments à effectuer. À mesure que l'enfant devient bon, on va augmenter le niveau de difficulté en augmentant le nombre d'étapes et d'éléments à mémoriser tout simplement. Alors, on peut vraiment adapter le parcours en fonction des compétences et des capacités de chacun des enfants pour que ça représente un défi surmontable, donc qui n'est pas trop facile et qui n'est pas trop difficile.

Ça permet de travailler la mémoire. Et ce qui est intéressant, c'est que dans la mesure où les éléments sont toujours les mêmes, on peut faire en sorte que les étudiants qui ont plus de difficultés aient plus de temps pour mémoriser la séquence en observant les autres et en apprenant à modéliser, donc en apprenant à le faire plus facilement et plus efficacement.

Explorateurs

Une autre manière de travailler la mémorisation et la capacité à modéliser, c'est de faire une série de mouvements que l'enfant va devoir reproduire par la suite de la manière la plus exacte possible. Jusque-là, ça va bien, c'est très facile. Mais ça devient intéressant quand on augmente le niveau de difficulté. On peut l'augmenter en fait de deux manières : soit en mettant plus de mouvements, un plus grand nombre de mouvements ou des mouvements plus complexes, ou encore tout simplement en mettant un délai entre la fin de la démonstration et le début de la reproduction par l'enfant.

Alors on peut lui faire faire des tâches variées entre les deux. Par exemple, quand vous avez fini vos mouvements, il doit résoudre trois équations mathématiques avant de reproduire les mêmes mouvements. Donc, il doit trouver une manière d'activer sa mémoire de travail pour conserver les mouvements en question malgré le fait qu'il y a une autre tâche à effectuer.

C'est un jeu qui est amusant, qui est participatif parce qu'après ça, évidemment, tous les enfants peuvent lever la main pour donner leur grain de sel, puis dire ce qui aurait pu être amélioré ou changé, et après ça, eux-mêmes vont l'implanter pour effectuer le jeu. Alors c'est quelque chose de dynamique, d'intéressant et surtout de très, très efficace.

Relationnels

Les enfants adorent faire des mimes. Alors pourquoi ne pas en profiter pour travailler leur capacité à mémoriser une séquence d'éléments, puis à les reproduire le plus fidèlement possible en observant quelqu'un d'autre ?

L'idée, c'est qu'un premier enfant va piger un thème et devra effectuer un mime pendant une vingtaine de secondes à propos de ce thème-là. Ensuite, l'enfant suivant doit tenter de reproduire le plus fidèlement possible le mime que l'enfant précédent a fait.

Ensuite, il faut prendre trente secondes, une minute, pour que les deux joueurs et l'ensemble de la classe puissent donner une rétroaction : qu'est-ce qui était différent ? Qu'est-ce qui aurait pu être fait de façon plus précise ?

Et ce faisant, de mime en mime, on observe généralement une progression impressionnante de la capacité à reproduire de mémoire et fidèlement les mouvements du précédent.

Autonomie

Une façon de faire en sorte que l'ensemble des enfants d'une classe puissent, en autonomie, être en mesure de mémoriser quelque chose qui a été fait, c'est de donner une feuille avec toute une série d'indications à faire. L'enfant doit lire l'ensemble de ces indications-là et tenter de les mémoriser le mieux possible.

Ensuite, il n'a plus le droit de regarder, il doit effectuer tout ce qui a été décrit sur la feuille initiale. Écris ton prénom en majuscule en haut à droite de la feuille, fais un dessin de bateau dans le coin gauche, fais un gros X dessus et fais une flèche qui va conduire à des vagues que tu as dessinées en bleu en haut à gauche de la feuille. Peu importe la séquence qu'on va démontrer.

Une fois que c'est fait, l'enseignant va lui faire en gros l'autocorrection ou on peut remettre tout simplement aux enfants une feuille d'autocorrection qui lui permet de voir ce qu'il a fait correctement comme indiqué et ce qu'il n'a pas fait comme indiqué. Évidemment, on peut rendre cet exercice-là de plus en plus difficile de manière à ce que ça demeure un défi, puis d'accompagner l'enfant à mesure qu'il s'améliore pour mémoriser une séquence d'éléments et reproduire ce qui a été indiqué.

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