Découvrez comment utiliser des images fixes pour aider les enfants à améliorer leur capacité à raconter des histoires de manière structurée et cohérente.
Découvrez comment utiliser des images fixes pour aider les enfants à améliorer leur capacité à raconter des histoires de manière structurée et cohérente.
Être en mesure de raconter quelque chose de cohérent, de manière structurée, séquentielle, de manière à ce que le passage du temps soit évident, ce n'est vraiment pas quelque chose de simple et facile à développer.
Mais pour ce faire, on peut faire appel à des images fixes qui vont énormément aider les enfants. Puis, il y a plein de façons de jouer de cette manière-là pour développer cette compétence-là.
Analytiques
Évidemment, tous les jeux qui permettent aux enfants de raconter des histoires à l'aide d'images sont très efficaces pour développer cet objectif. Alors, qu'il s'agisse du conte collectif du jeu "Il était une fois" ou du compte à rebours, le concept est le même : une histoire à raconter.
En plus, il y a d'autres défis de mémorisation qui font en sorte que l'enfant n'ait pas le stress associé à cette compétence particulière-là et que ce soit vraiment amusant et léger. Puis, cela peut être des histoires faites en groupe collectif, ce qui fait appel à tout le monde.
Mais quoi qu'il arrive, quand on joue à ça, mine de rien, on est en train de travailler efficacement le séquençage.
Dynamiques
On peut organiser une espèce de chasse au trésor où on a caché un nombre spécifique d'images dans la classe. Par exemple, cinq images ou dix images en deux histoires. Les enfants doivent partir à la chasse pour trouver les images en question, recréer les histoires et les mettre dans le bon ordre pour ensuite les raconter.
Plus les enfants sont évolués et ont appris à jouer à ce jeu-là, plus on peut cacher un nombre plus élevé d'images et d'histoires différentes simultanément. En plus de devoir séquencer, les enfants doivent rapatrier les bonnes histoires ensemble pour ne pas que ça fasse une histoire toute mélangée et non cohérente. C'est un jeu super dynamique, en mouvement, que les enfants adorent et qui est très efficace.
Dans ce jeu-là, on va présenter des images aux enfants. Alors, ils ont des images qui vont leur permettre de créer une histoire. Mais une fois que l'histoire a été créée, l'enfant doit improviser une fin, mais pas n'importe quelle fin. Une fin associée aux quatre ou cinq images qu'il y a sur un mur. Et le jeu, c'est que tous les autres enfants, le plus rapidement possible, dès qu'ils ont deviné cette fin-là et l'ont associée à la bonne carte, doivent lancer le ballon sur le mur pour l'identifier tout simplement.
C'est une autre façon de procéder qui est beaucoup plus dynamique, qui est amusante, et que les enfants adorent.
Explorateurs
On va choisir des images en 4-5 étapes qui représentent une histoire séquentielle et cohérente. On va insérer ces images dans les fanions mignons et les enfants en équipe doivent se concerter pour découvrir l'histoire et replacer les fanions dans le meilleur ordre possible.
Puis, une fois que c'est fait, en se déplaçant d'un fanion à l'autre, un des enfants va raconter l'histoire complète ou tout simplement cette histoire sera racontée à la chaîne. C'est-à-dire que chaque enfant se place devant un des fanions et transmet la partie de l'histoire associée à l'image devant laquelle il est.
C'est très dynamique, c'est coopératif, c'est intéressant, ça permet aux enfants de s'enrichir les uns les autres. Ça bouge, un jeu idéal.
Relationnels
Le jeu de cartes de philosophie est très approprié pour développer cet objectif-là. En fait, on prend une des situations du jeu de philosophie, il y en a huit, et on commence avec la situation initiale. Cette situation initiale peut terminer de quatre manières différentes.
Alors, les enfants vont choisir une fin et le premier joueur va raconter la situation initiale. Puis, l'enfant suivant va continuer l'histoire pour conclure avec la fin correspondant à la carte qu'il a pigée. Ensuite, un autre joueur peut recommencer à raconter la situation initiale avant qu'un autre enfant la termine. Le fait de pouvoir faire raconter la situation initiale par plusieurs enfants va faire en sorte que chacun va raconter ça à sa manière, avec son vocabulaire, selon sa perspective, ce qui va permettre à tous les enfants de pouvoir enrichir ce qu'ils avaient déjà en tête.
Évidemment, dans un jeu comme ça, le rôle de l'éducateur est super important parce que c'est lui qui va subtilement, sans dire « Heu, t'as pas utilisé le bon mot ou c'est mal formulé ! », reformuler, transformer un mot, ajouter un synonyme pour enrichir la communication des enfants. Alors, tout doit être fait en subtilité et c'est très efficace pour permettre aux enfants de progresser.
Autonomie
Pour faire ce petit jeu-là, ça prend beaucoup d'images. Alors, vous pouvez faire appel au jeu de maître plume où il y en a une quantité phénoménale. L'enfant commence en piochant tout simplement une carte, un nom, un verbe, un adjectif, peu importe, et il commence à broder une histoire verbalement autour de cette image-là.
Une fois qu'il a construit toute une histoire autour de l'image, il doit trouver d'autres images de manière à pouvoir créer cette histoire-là qu'il a inventée au long. Donc, partir d'une histoire qu'il a créée et l'illustrer par la suite. Ça permet d'avoir toujours de nouvelles idées, de sortir de la boîte, de sortir d'une zone de confort en commençant une histoire autour d'une image un peu bizarroïde ou inattendue.
Et ça fait en sorte qu'un enfant peut très bien travailler ces éléments-là en autonomie parce que quand il en a fait quelques-unes, après ça, il peut les raconter à un adulte ou encore, s'il sait écrire, écrire ses histoires avec les images à côté. Alors, il crée en quelque sorte sa propre bande dessinée.