Tu arrives à Olympie, une grande ville en Grèce.
Tu marches dans une large rue.
Olympie est une ville sanctuaire, un endroit où il est interdit de se battre.
Tu souris.
Tu participes aux Jeux olympiques, tu vas prendre part à la grande course du stade, la course la plus prestigieuse ! Celle que tout le monde rêve de gagner ! Tu souris jusqu’aux oreilles, Et te frottes les deux mains...
Tu aimes courir, tu le sais, tu es très très rapide.
Tu regardes d’un côté, oups ! Tu es en retard, Vite, tu trottines vers la file d’attente.
Tu regardes les autres Olympiens, ceux qui participent aux Jeux olympiques.
Tu bombes le torse, tu es prêt à tous les battre.
Tu arrives devant la longue file d’inscription.
Tu croises les bras, il y a beaucoup d’Olympiens dans la file.
Tu tapes du pied, tu es impatient de commencer à t’entraîner.
Tu avances d’un pas.
Tu t’étires les bras en l’air pour patienter, puis tu tapes de l’autre pied, Tu dois t’inscrire pour participer, Tu avances d’un autre pas.
Tu te penches sur le côté, encore deux personnes devant toi.
Tu trottines sur place pour t’échauffer les muscles des jambes.
Enfin ! c’est à ton tour.
Tu es devant les 10 juges, tu prends une posture fière ! Tu nommes ton nom et la ville d’où tu viens.
« Mon nom est Léonidas de Rhodes, je viens de la ville d’Élis.
» Tu bombes le torse et lèves la tête.
Tu vois les juges prendre ton inscription.
Ca y est, tu es accepté comme Olympien.
Tu salues les juges de la main, et tu te retournes.
ENFIN, tu peux aller t’entraîner maintenant.
Tu veux vraiment gagner cette course ! Tu marches dans une grande pièce.
Tu lèves la tête.
Tu es devant l’énorme statue de Zeus, le dieu le plus puissant des Grecs.
Tu te penches respectueusement, tu mets un genou à terre, au pied de la statue de Zeus.
Tu baisses la tête.
À voix basse, tu t’engages à respecter les règlements.
Et tu affirmes participer loyalement aux Jeux olympiques, Les règles sont très strictes.
Tu lèves la tête, cet engagement est important, car il souligne la trêve dans l’ensemble de la Grèce, l’interdiction de se battre lors des Jeux olympiques.
Tu te relèves.
Tu dépoussières les genoux.
Tu es vraiment prêt pour la course.
Tu as très hâte.
Tu veux gagner ! Tu traverses un tunnel en marchant bien droit.
Tu arrives dans le grand stade, c’est là qu’a lieu la course de 192 mètres.
Aussi long que 15 maisons côte à côte ! Tu continues de marcher.
Tu arrives devant la piste, une longue et large bande de sable.
Tu regardes d’un côté, tu vois les juges dans leur estrade.
Tu regardes de l’autre côté.
Tu entends la foule s’animer, tu sens l’énergie te traverser le corps.
Tu salues le public de la main.
Tu arrives à la ligne de départ, là où la course commence.
Tu te penches en avant.
Tu mets les deux mains par terre, et un genou.
Tu regardes encore à gauche et à droite, tous les Olympiens sont prêts.
Tu vois qu’ils viennent de différentes cités-états, différentes villes de la Grèce.
Tu t’essuies rapidement le front.
Tu remets les deux mains à terre.
Les autres Olympiens sont très forts.
Cette course va être difficile à gagner ! Ça y est, c’est presque le départ ! Tu recules la jambe droite et tu enfonces les orteils dans la terre.
Tu lèves la tête, tu te concentres et regardes droit devant.
Tu es prêt.
Ça y est, tu t’élances ! Tu cours, le plus vite possible.
Tu as le cœur qui bat fort.
Po pom, po pom, po pom ! Tu sens les jambes qui forcent, tu tournes légèrement la tête, tu vois quelqu’un s’approcher.
Tu respires vite.
Tu te fais dépasser.
Tu cours encore plus vite, et tu rejoins l’autre coureur ! Ouf, tu y es presque ! Tu fais un dernier effort, tu le dépasses enfin de quelques pas et tu franchis la ligne d’arrivée ! TU AS GAGNÉ ! Tu lèves les bras dans les airs ! Tu t’arrêtes et te retournes vers la foule en délire ! Tu trottines en direction de l’estrade.
Tu arrives devant les juges.
Tu bombes le torse de fierté.
Tu penches la tête vers l’avant.
Un juge te pose un bandeau de laine rouge sur la tête, c’est la médaille du grand gagnant.
Porter ce bandeau de laine rouge est un grand honneur.
Tu te tournes vers un autre juge, il t’offre une palme sacrée, une sorte de feuille de palmier.
Tu la prends.
Tu souris, tu es très fier d’avoir gagné cette course.